lundi 30 avril 2018

Google, arrête de sous-échantillonner !

Oui, j'ose plagier Dora pour cet article, car hier soir, Google m'a énervé.

Je regardais tranquillement Coco avec ma fille (superbe film à tous les égards en passant), et mon plaisir a été gâché à cause de la façon dont le film a été enregistré et diffusé par les services Google Play via ma Chromecast Ultra et mon accès THD (le matériel n'est donc pas en cause)...

Le film n'était qu'"en" HD, et était plutôt de bonne qualité au demeurant : Pas de pixels visibles malgré la (très) grande image de mon vidéo projecteur, scrollings et déplacements de la caméra fluides grâce aux fluidifieur de mon projecteur, qui transforme les 24 pitoyables images par secondes du cinéma en 120 Hz (voir ici).

MAIS, car il y a un mais, mon visionnage a été gâché par la méthode de sous-échantillonnage employée par Google...
Je m'explique : On nous bassine avec les écrans 4K, dont la résolution mirobolante ne sert pratiquement à rien ni à personne (voir ici).
Mais à côté de ça, on encode et on transfère la vidéo, même d'une offre de streaming haut de gamme, avec un encodage des couleurs qui génère des pixels monstrueux, et plus particulièrement sur la couleur rouge (voir Les différents formats d'encodage vidéo).

Sous-échantillonnage des pixels rouges sur un extrait de vidéo

Suis-je le seul à remarquer cela et à me plaindre de quelque chose que tout le monde trouve tout à fait normal ?

Mais est-il vraiment normal de continuer à utiliser une technique de compression qui date de plusieurs dizaines d'années, à l'époque ou le débit standard était de quelques kilobits par seconde ?

Nous prendrait-on pour des...quiches ?