jeudi 13 juillet 2017

JBL Pulse 2 - Ça pulse !

J'avais acheté il y a quelques mois de cela une enceinte Bluetooth JBL Go.
Je connaissais bien cette marque de baffles et j'avais lu de très bons commentaires dessus.
Je l'ai acheté pour la salle de bains, car je m'étais dit, à juste titre, que ça pouvait être agréable de prendre son bain en musique... 

Petite, pratique, elle avait un très bon son pour sa taille et j'avais de plus bénéficié d'une offre de réduction de €20 sur son prix de €29 (même sous forme de remboursement sur ma carte Carrefour, c'en était presque incroyable...).
Mais pourquoi acheter une Pulse 2 alors que celle-ci était bien ?
Et bien parce que l'autre est encore mieux, au risque de décevoir tous les (nombreux) partisans du bien contre le mieux...
La Pulse 2 est donc devenue le 13e périphérique Bluetooth de mon téléphone, et je suis très superstitieux !

Avant de parler du son, parlons du look, ce qui est mine de rien un point important pour une enceinte :
La Pulse 2 est un cylindre métallique grillagé à l'aspect très moderne, qui laisse sortir les basses sur ses faces inférieures et supérieures. 


L'enceinte possède des boutons semi-tactiles, pas vraiment pratiques car manquant de relief, d'autant plus qu'ils sont situés à l'arrière de l'enceinte, ce qui oblige à la tourner pour les utiliser...
Ou sinon vous faites comme moi, vous collez dessus des mini-dômes transparents autocollants :


Comme ça vous n'aurez plus à la retourner pour l'éteindre ou régler le volume, juste à passer le doigt pour trouver le bouton (et en plus vu que les dômes sont transparents on peut quand même voir si le bouton on/off est allumé ;-). Cool, non ?

Point pratique par contre, l'enceinte est "splash proof" : elle ne peut pas être immergée (d'autres modèles de chez JBL oui). On peut donc la mettre dans un coin de la baignoire ou de la douche ou à côté de la piscine.
Sur la question du look, passons au plus important : l'enceinte affiche sur la quasi totalité de sa face verticale (tout autour donc), unes espèce de "visualiseur" qui se colore et ondule au rythme de la musique qu'elle diffuse :
J'ai toujours utilisé les visualiseurs depuis que j'écoutais mes premiers modules de musique sur Amiga, puis sur Winamp avec "Milkdrop" de Ryan GEISS, que j'utilise maintenant sur ma tablette en voiture quand elle ne fait pas GPS ! :

Ma tablette-GPS-visualiseur-+++ de voiture

Je me sers aussi de vidéos YouTube que je diffuse un peu partout grâce à mes Chromecasts en même temps que la musique (vidéo). 

Mieux encore, grâce à une appli mobile, il est possible de choisir parmi différents types d'effets, un peu comme sur la smartlamp Holi : équaliseur (mon préféré), feu (flamme), feu d'artifice, ...., tous plus réussis les uns que les autres :


Bref, cette enceinte et ses effets magnifiques était incontournable pour moi !
Ah oui, j'allais oublier...le son !
Génial. Il sort dans toutes les directions, est très ample et a peut-être même un peu trop de basses... Je n'ai vu aucune option pour régler les niveaux, ce sera donc à faire sur la source si on veut pinailler, car la qualité de son du Bluetooth 4.0 est pour moi quasiment parfaite, notamment avec mes MP3 HQ d'Amazon, mais même aussi sur mes anciens modules d'Amiga que je continue à écouter (si si, un geek peut aussi être nostalgique des fois ;-)).

Pour râler un peu, on notera que l'enceinte ne s'éteint pas seule en cas d'absence de connexion pendant un laps de temps donné (c'est ballot car on doit à nouveau la tourner pour appuyer sur le bouton d'arrêt...).
On notera aussi que la luminosité est un peu trop faible pour s'en servir pour "animer" une piste de dans improvisée dans un salon par exemple...
Mais ce sont des détails...

Alors oui, cette baffle, à €150 (c'est le prix que je l'ai payée neuve, profitant des soldes) est environ 4 fois plus chère qu'un modèle standard et encore davantage que ces baffles multicolores vendues sur les marchés.
Mais ma grande expérience des sites marchands m'a montré que ce ratio d'à peu près 4 est assez commun quand on compare un produit de qualité à son homologue bas de gamme (si si, vous penserez à moi la prochaine fois, ça fonctionne de la clé USB à la maison en passant par les voitures...).
En tout cas je ne regrette pas mon achat et après mon PC, mon salon et ma voiture, j'ai enfin mon visualiseur dans la salle de bains !
Alors geek or not?

dimanche 9 juillet 2017

Le volant qui freine

Quand j'avais environ quinze ans, je n'avais jamais encore pris le volant mais j'avais déjà réfléchi à un autre système de "pédalier" pour les voitures :
En effet, je trouvais déjà avant même de m'en être servi que le freinage d'urgence semblait très difficile à réaliser, mon père m'ayant expliqué qu'il fallait dans ce cas lever le pied de l'accélérateur, puis appuyer le plus vite possible sur le frein.
A l'époque, c'était pire encore que maintenant, car en l'absence quasi-généralisée d'ABS, il fallait certes appuyer sur le frein, mais pas trop, sous peine de bloquer les roues et de glisser, augmentant la distance de freinage et diminuant la manœuvrabilité.
J'avais donc inventé un système à 3 pédales, 2 petites sur le côté et une large au milieu :
La pédale de droite servait à accélérer, celle de gauche à "décélérer", la vitesse restant constante en permanence, avec un stabilisateur de vitesse activé "par défaut" (les stabilisateurs de vitesse n'existaient même pas à l'époque).
Celle du centre servait à freiner d'urgence, et l'on pouvait l'"écrabouiller" des 2 pieds si nécessaire.

Aujourd'hui, après plus d'un quart de siècle de conduite, la généralisation de l'ABS et des stabilisateurs de vitesse n'a pas résolu le problème, au contraire même :
A 130 km/h, stabilisateur enclenché et les pieds sur le plancher (quand ils ne sont pas sous les pédales), je vous laisse imaginer la distance requise pour le freinage :
Tout d'abord, il faut prendre en compte le temps de réaction, environ 1 seconde, soit 36m de parcourus.
Puis une fois l'ordre envoyé à la jambe, il encore le temps de soulever le pied du sol, bien viser la pédale de frein, puis appuyer à fond.
Disons 1/2 seconde, pour être optimiste...
Soit 36+18=54m de distance parcourue... Beaucoup trop pour éviter un problème devant soi !

Après le feu qui dit vert, pourquoi ne pas inventer un système qui exploiterait notre réflexe de base dans ce genre de situation, à savoir tendre les bras pour "pousser le volant" et en même temps enfoncer notre dos dans le siège, pour déclencher automatiquement l'ABS ?
Ce genre de situation ne pourrait pas se produire "par hasard" et permettrait de réduire au strict minimum la distance de freinage, tout en laissant le contrôle au conducteur (en dehors des freinages d'urgence assistés par ordinateur).

Moi je dis ça, je dis rien...
Mais CC BY-SA quand même pour Renault et les autres ;-)

vendredi 7 juillet 2017

Le feu qui dit vert

Encore une de mes idées bizarres ;-)

Elle est pourtant très simple, et pourrait être mise en place de plusieurs façons différentes : haut parleur sur le feu (un peu intrusif pour les voisins), envoi sans fil (Bluetooth, WiFi...) vers les voitures équipées, ondes FM sur une fréquence spécifique...

Ainsi, on s'arrête au feu, et on fait un peu tout ce qu'on veut : Lire ses mails ou écrire un SMS pendant qu'on est à l'arrêt, regarder le paysage, chercher quelque chose dans la boîte à gants...
Puis le feu nous annonce : "Vert !" : On arrête tout, et on démarre !


Plus besoin de se contorsionner pour voir le feu, plus besoin de demander à ses enfants de nous dire quand c'est vert, c'est le feu qui nous le dit !
Plus de coups de klaxon d'un conducteur pressé en 2ème position non plus...

Puisque certaines voitures savent lire les panneaux de limitation de vitesse, pourquoi ne pas inventer ce petit "gadget" bien pratique ? (en CC BY-SA bien sûr ;-)

lundi 3 juillet 2017

Holi (soit qui mal y pense ?)

En me baladant chez Darty, j'ai aperçu une lampe Bluetooth.
Bien sûr, j'en avais déjà une à la maison, geek oblige...
Mais celle-ci était différent, elle faisait aussi simulateur d'aube !
De retour chez moi, j'ai donc écumé le net pour avoir plus de détails sur ce "bulbe", qui se visse sur un culot standard E27 et alimente ainsi son fonctionnement à partir du courant électrique "standard".

Pas mal, mais un peu chère, €79.
Je tombe aussi sur un modèle plus ancien, mais au design superbe, à €149 !
Un avis mitigé des numériques ne me rebute pas : Ce n'est pas tous les jours qu'une boîte française crée un produit aussi beau et novateur.
Puis, au hasard de la sérendipité, je me retrouve chez Boulanger, qui le soldait à €30 !!! (je voulais vous mettre le lien, mais il n'en reste plus !)

Cette "smartlamp" (j'aime bien tout ce qui est "smart", et encore plus si le design suit) trône donc désormais sur ma table de chevet, avec mon chargeur à induction, ma lampe tactile et ma télécommande universelle ;-)


Donc oui, c'est bien ce "truc" carré à mi-chemin entre un cadre photo holographique et un ventilateur de chez Dyson.
Les 18 leds multicolores sont situées à l'arrière et empruntent l'idée d'Ambilight de Philips, à savoir éclairer le mur de derrière pour diffuser une lumière douce et colorée, et même animée selon les réglages.
Son câble d'alimentation est effectivement, comme le faisait remarquer l'article des numériques, un peu mal placé. Rien de grave, ce n'est pas au point où le câble est coincé, mais c'est juste.
Et  puis on le voit, alors que s'il avait été branché derrière au centre il serait passé inaperçu, mais bon.
On l'appaire simplement avec le smart-(encore !)-phone en maintenant son unique bouton enfoncé pendant 3 secondes (qui permet aussi de contrôler manuellement l'allumage et 3 niveaux différents de luminosité).

Puis on lance l'appli :
Cette dernière cafouille un peu pour reconnaître la lampe, au point qu'après 2 jours d'utilisation, je dois encore m'y reprendre à plusieurs fois pour m'y connecter, c'est un peu pénible...
- Deuxième onglet, "Collection" :

        

Ça ne veut rien dire, donc j'explique : C'est une "collection" de "types de lumières", classées par thèmes et accessibles d'un clic.
Lumières fixes, blanches, puis pastels du plus bel effet.
Puis des "animations lumineuses", sur différents thèmes (lave, été, disco...), toutes aussi jolies les unes que les autres - bravo !


- Onglet suivant : Musique.
C'est la cata : Un pseudo-lecteur MP3 qui n'arrive à voir que 4 pistes sur les centaines qui sont stockées sur mon téléphone (mémoire interne et carte SD confondues), et aucune option de configuration : vraiment pitoyable.
Deux autres sous-options pour Deezer et Spotify - pas de chance, je ne suis abonné à aucun des 2...
Ils ont "juste" oublié d'ajouter une option "Mic", présente sur la plupart des applis de smartlamps, qui permet d'utiliser le microphone du portable pour synchroniser les mouvements de lumière avec la musique - c'était vraiment si compliqué que ça à faire ?
- Puis l'onglet "Réveil".
Bouton rotatif original pour régler l'heure de réveil, qui accélère en fonction de la vitesse de rotation du doigt plus devient plus précis pour pouvoir régler les minutes quand on ralentit.
Pas aussi "staightforward" que le réglagle "à la Google" mais utilisable.

La lumière débute presque 20 minutes avant l'heure du réveil par une lumière bleutée sympathique, puis devient blanche et assez lumineuse une bonne dizaine de minutes avant l'heure du réveil !
Je décale donc l'heure de 10 minutes pour synchroniser le maximum de la lumière avec l'heure de réveil réglée sur la mini-chaîne.
Lorsque l'heure est arrivé, une alarme musicale, assez chouette, se fait entendre sur le smartphone : pensez à baisser le volume média si vous voulez l'éviter, car aucun option n'est disponible pour cela !

Bref, je confirme le test des numériques : Un très bel objet au design et aux fonctionnalités sympathiques, mais pénalisé par une appli au fonctionnement erratique.
On dirait presque un produit Philips (en moins pire quand même ;-).
Mais au prix auquel je l'ai payé, le rapport qualité/prix reste malgré tout très élevé - donc je la garde !