mardi 18 octobre 2016

Comparatif Galaxy Note 4 / Galaxy Note 7 - euh, S7 pardon...;-)

Eh oui, heureux possesseur d'un Galaxy Note 4 acquis en 2014 parce qu'il avait été annoncé qu'il allait être doté d'un casque de réalité virtuelle, je m'étais bien habitué à la présence du stylet, bien pratique pour prendre des notes rapidement.
J'avais donc décidé, comme Samsung, de "sauter le pas" et de passer directement au Note 7, que j'avais précommandé pour obtenir gratuitement le Gear VR qui allait avec.
Il devait arriver juste à temps pour filmer notre rencontre avec les animaux marins sous l'eau au Marineland Lagoon début septembre...
MAIS, vous le savez, la firme sud-coréenne a d'abord reporté, puis abandonné la production du Note 7 suite aux problèmes de batteries "explosives".
Sans m’appesantir sur le sujet, qui n'est pas l'objet de cet article, il faut bien comprendre que la production d'un téléphone mobile est une tâche extrêmement complexe et de très haute technologie, incluant des prouesses de miniaturisation et de développement logiciel de pointe.
Ça n'excuse pas Samsung pour autant, qui a mis des centaines de personnes et des millions d'euros sur le projet, mais l'erreur set toujours possible, même si ici elle a pris une ampleur particulière par sa dangerosité...
Je continue donc à leur faire confiance, et fort des commentaires élogieux d'un ami geek sur le S7, j'ai décidé de me rabattre sur ce dernier, d'autant plus que l'offre combinée de Darty et de Samsung allait me permettre d'économiser pas loin de €300 sur son prix...
Et ayant revendu mon Note 7 et son casque VR pour pas loin de €300, ça fait un nouveau portable à un prix plus que raisonnable...

Qu'ai-je donc perdu / qu'ai-je donc gagné dans ce "changement" ?

Ce que j'ai perdu :

1 - Le stylet. Zut, c'était bien. Bon, ce n'est pas si grave, j'ai commandé des "stylets/stylo" chez Amazon, ça le fera aussi, même si je perds certaines fonctionnalités...
2 - La batterie interchangeable. Grosse perte, en pratique et en "théorie". En effet, c'était bien pratique de pouvoir être rassuré et utiliser son portable "à fond" (GPS, photo, vidéo et messagerie entre autres) sans s'inquiéter parce que je savais qu'il me restait une batterie pleine dans mon sac de ceinture...Et en théorie aussi car c'est assez étrange de se dire qu'il faudra renvoyer son mobile au SAV lorsque la batterie aura subi trop de cycles de recharge et ne sera plus aussi efficace, ce qui a de grandes chances d'arriver...Mais bon.
3 - La carte micro-SD accessible facilement. On la démonte, on ouvre la coque d'un coup d'ongle (ou autre), et on retire la carte pour par exemple synchroniser ses photos/vidéos sur son PC. Là, par la faute à l'IP68 (voir plus loin), on a droit à un "tiroir" minuscule pas évident à manipuler qui contient la carte micro-SD et la carte nano-SIM, qui ne s'ouvre qu'avec la "pointe" fournie qu'on ne sait pas où ranger...
4 - Le port infrarouge. Et oui, c'était bien pratique de pouvoir télécommander mes appareils lorsque je n'avais plus aucune télécommande autour de moi et qu'il ne me restait plus que le téléphone en main...Mais bon, je veux bien croire que seuls quelques irréductibles geeks s'en servaient encore..
5 - Les écrans d'applis ne cyclent plus. Ben non. Il paraissait pourtant "logique" qu'arrivé à l'extrême gauche des écrans d'applis, un "glisser" supplémentaire vers la droite ramène à l'extrême droite des écrans (car un peu comme en politique, les extrêmes se "rejoignent") - et vice-versa. Et bien ça ne devait pas sembler aussi logique que ça à certains développeurs d'Android, puisque maintenant, arrivé au bout, ça "bloque". Comble de l'idiotie, il n'y a a priori aucune option pour réactiver ce "cycle", qui était pourtant devenu une méthode de navigation à part entière pour beaucoup de monde à en croire les commentaires d'utilisateurs déçus sur le net. Espérons que cela ne laissera pas Google indifférent et que nous aurons droit à la case à cocher qui va bien...dans une prochaine mise à jour ? :-( ...

Ce que j'ai gagné :

1 - Un plus bel écran. Était-il possible d'avoir un écran plus contrasté et mieux défini que sur mon Note 4 ? Ça ne m'a pas sauté aux yeux sur le S7, même si j'étais assez étonné de ne plus voir de "séparation" entre le noir de mes photos et le noir du bord de l'écran en bas.
Oui en bas car...plus de rebords à gauche et à droite ! En attendant les bords incurvés "partout" comme les a inventés récemment Sharp (voir ici), je reconnais que le "Edge" est du plus bel effet (même s'il cause quelques effets "de bord" (ah ah) pas forcément pratiques, comme lorsqu'il faut faire glisser des icônes jusqu'à l'extrême bord de l'écran pour changer de page ou accéder à un icône située au bord alors que le téléphone est enserré dans la mâchoire du support voiture...).


J'ai appris à ce sujet qu'une version du S8 serait doté d'un écran 4K...C'est assez comique car le Futuroscope ose se targuer de faire une projection 4K sur un écran de 600m2 (ce qui n'est pas assez), et là on veut le faire sur un écran de quelques centimètres carrés, ce qui semble franchement inutile, le pouvoir de séparation de l’œil étant largement dépassé (et même celui d'un pilote de chasse que je suis loin d'être, même avec mes lentilles...). Peut-être pour la VR...(voir plus loin).
2 - L'étanchéité. Le S7 (tout comme devait l'être le Note 7), est certifié IP68. C'est-à-dire qu'il est étanche aux projections d'eau (mais aussi au sable et à la poussière), et qu'on peut même l'immerger assez longtemps (un peu plus d'1h) en fonctionnement à 1,5m de profondeur (inutile donc d'essayer d'égaler James CAMERON avec).
3 - La longévité de la batterie. Juste impressionnante. Peut-être faudrait-il télécharger en Wi-Fi pendant toute la journée pour en venir à bout. Très appréciable donc même si la batterie est fixe (combien de temps va t-elle fournir ce niveau là de performance ? :-( ).
4 - La réactivité. Les portables de nos jours deviennent encore plus puissants que des PCs : Un CPU octa-core à 2,4Ghz et 4Go de RAM (gloups !), ça serait presque trop. Mais pas tant que ça quand on voit le nombre de process simultanés que la bête est capable de gérer dans un multitâche parfait (GPS/lecture de MP3/téléchargement...). Merci Linux et Google...
5 - La photo/vidéo. Je n'ai pas encore eu l'occasion de tester l'appareil dans des conditions extrêmes (nuit notamment, où paraît-il il excelle), mais j'ai pu bénéficier de nombreuses avancées avec le S7.
Résolution d'abord. Je suis passé à 9MP au lieu de 6 (même si l'utilité d'avoir un capteur capable d'aller jusqu'à 16MP n'est pour moi pas prouvé, comme le 4K (à moins que vous ayez l'intention de faire des affiches publicitaires immenses comme l'a fait Apple pour "prouver l'intérêt" de son capteur)).
Réactivité encore. On cadre, la mise au point est ABSOLUMENT INSTANTANÉE ET EN CONTINU. Ensuite, on appuie sur le bouton de prise de vue, l'écran clignote brièvement en même temps qu'on appuie sur le bouton. Ça y est, la photo est dans la galerie. Impressionnant. On peut ensuite ouvrir la galerie qui s'ouvre en moins d'une seconde bien qu'elle contienne des centaines de photos et de vidéo (ça mettait presque 10 secondes sur mon Note 4, c'en était intolérable...).
Fluidité et stabilisation. Sur mon Note 4, je ne pouvais pas activer la stabilisation d'image numérique pour le Full-HD. Là oui. On peut aussi filmer en 4K (ou "UHD"), mais à part prendre une place monstre, je ne vois pas pour l'instant l'intérêt de m'y mettre, même en tant qu'"early adopter" que je suis...
6 - L'AOD. L'Always On Display permet d'afficher des infos même téléphone (écran) éteint. Du coup il est pas vraiment éteint mais bon, l'idée est que ça ne l’abîme pas et que ça ne dépense (presque) pas de batterie.



Je doute quand même un peu des deux, vu que l'affichage de l'heure en continu inclut de l'"orbiting" (le fait de déplacer au fur et à mesure l'affichage pour ne pas "brûler" l'écran en allumant toujours les mêmes zones).
Mais en tous cas c'est bien pratique, mon mobile étant aussi devenu comme prévu mon radio-réveil sur son support à induction (mais il est aussi mon GPS, mon lecteur MP3, mon enregistreur vocal, mon agenda électronique, mon appareil photo, mon caméscope, ma lampe de poche, mon plan du métro, ...).
7 - La VR. L'appareil, couplé à son nouveau casque, est plus réactif que jamais, ne consomme plus la batterie à outrance et ne fait (presque) plus de buée. La résolution n'a pas fait de bond en avant - tiens - une vraie raison d'être pour la 4K sur mobile ! - mais tout le reste est mieux, jusqu'aux contenus et à l'interface qui ont été améliorés tout en ayant été simplifiés (mais ça fera l'objet d'un autre article, une fois que j'aurai été interviewé pour Samsung sur l'avenir de la réalité virtuelle (si, si, c'est vrai, il y a des gens (en dehors de mon travail bien sûr), qui pensent que j'ai de bonnes idées ! ;-) ).

Bilan simple : Plus de points gagnés que perdus : Je suis content ;-) (heureusement quand même, il ne manquerait plus que ça !)
(Et pour pas trop cher en plus, du coup même ma femme est contente, ce qui n'est pas toujours le cas quand je fais l'acquisition d'une nouvelle "babiole" technologique...;-) )

lundi 17 octobre 2016

J'adore mon NAS Synology

Ce n'est pas moi qui le dis. C'est ainsi qu'un ami a fini son message lorsqu'il m'a conseillé sur sa (longue) expérience du produit avant de me lancer dans l'achat de ce "périphérique".
Mais je partage entièrement ce sentiment.
Je me demande même comment l'ingénieur réseau que je suis a pu tenir aussi longtemps à sauvegarder ses données sur des docks SATA-USB à brancher et rebrancher qui multipliaient les erreurs si on avait le malheur de les utiliser à pleine vitesse en USB 3.0...
Et étant donné la qualité du produit et ses fonctionnalités impressionnantes, je me suis dit qu'un "simple" avis Amazon ne suffirait pas cette fois.
J'inaugure donc le "test produit" sur mon blog :

Un NAS c'est quoi ?

J'aime les acronymes. Celui-là signifie "Network Attached Storage", "serveur de stockage en réseau" si l'on en croit Wikipédia.
Pour ma part, j'ai reçu un boitier qui avait l'air vide (pourtant il y a bien un ventilateur visible et un processeur avec de la RAM quelque part...), dans lequel j'ai pu mettre mon "vieux" disque SATA de 1To qui était auparavant inséré dans mon docks USB 3.0 qui ne cessait de planter pendant les transferts (même en changeant de modèle !).
Bref, une fois "rempli" (avec un ou deux disques pour assurer la redondance et éviter un crash), connecté à votre box par un câble Ethernet, c'est un disque dur externe accessible par le réseau (avec ou sans fil) au lieu d'être dans le PC ou branché en USB.
Mais mieux, les NAS de chez Synology sont aussi accessible "par le cloud", c'est à dire que vous pouvez consulter fichiers/musique/photos/vidéos via Internet à partir de n'importe où du moment que vous êtes connecté à Internet, sur mobile (Android/IOS) ou sur PC (ou Mac).
Ainsi si vous avez sauvegardé consciencieusement (copié) vos données sur votre NAS, vous pourrez ouvrir un fichier personnel indispensable en pleine signature chez le notaire et éviter de devoir revenir chez vous, ou encore montrer vos photos de mariage à votre ami lors de votre voyage chez lui en Martinique...
Tout cela avec une facilité déconcertante grâce à l'option "Quickconnect" de Synology (un setup plus complexe à base de DDNS est possible pour les geek).
Pour les puristes encore, sachez que l'interface "Quickconnect" traverse allègrement n'importe quel pare-feu d'entreprise, au cas où vous auriez besoin d'une fichier perso pendant que vous êtes au travail...

Quickconnect : Une interface incroyable :

Synology emploie le top de la technologie. En fait, c'est un ordinateur sous Linux quasiment entièrement reconfigurable si l'on est un geek pro du shell (accès en SSH bien sûr), mais accessible de façon ultra-simplifiée par une interface web ultra-moderne, avec clic droit, déplacement de fenêtres et même drag-and-drop pour télécharger les fichiers sur le bureau !



On y accède avec une URL ultra-simple, du type "http://monlogin.quickconnect.to", login/pass, et banco !
On y installe des "paquets" comme sur un Linux "normal", ils se téléchargent à partir du net et se configurent en quelques clics de souris. Impressionnant.

Les "paquets" :

Lister ici tous les paquets disponible serait une perte de temps. Mais au-delà des essentiels serveurs de musique, de fichiers, de photos et de vidéos, sachez qu'il y en a pour tous les goûts, de quoi se monter en quelques clics un serveur web capable d'offrir des services qui autrement mettraient des heures à être mis en place...
Là encore, on peut les installer, les configurer, monitorer leur activité, ou les désinstaller en quelques clics via l'interface graphique intégrée dans la page web. Que du bonheur.

Comment se connecter ?

Une fois le NAS installé (à partir d'un PC connecté au même réseau local), ce dernier formate ses disques, et se connecte chez Synology pour se mettre à jour. Il est alors accessible (à partir de Windows), en allant explorer le réseau puis en créant une lettre de lecteur.
On peut alors y copier-coller les fichiers comme s'il s'agissait d'une simple clef USB !
Pour les autres (Mac, Linux), tous les protocoles sont présents et permettent de se connecter au NAS sans problèmes.
C'est aussi simple sans fil ! Du moment que le NAS est connecté (en filaire et en Gigabit Ethernet) à la même box qui fournit la Wi-Fi, on y accède aussi simplement !
Même chose pour les portables, qui passent "en direct" en cas de connexion en Wi-Fi via la box, ou par Internet dans le cas contraire.

Le DLNA :

Chouette, encore un acronyme. Celui-ci signifie "Digital Living Network Alliance", un standard d'accès aux fichiers photo, audio et vidéos avec des appareils audio-vidéo (TV, ampli, console de jeux, écran du réfrigérateur (non, là je déconne quand même, quoique... ;-)).
Bref, vous avez accès à tous vos fichiers média à partir de tous vos périphériques dans la maison, du moment qu'ils sont eux aussi connectés à votre réseau local par l'intermédiaire de votre box (ce qui arrive de plus en plus souvent).
A vous les photos de vacances sur le TV en un clic, ou les vidéos de famille sur la PS3 des enfants à l'étage en Wi-Fi.

Conclusion :

Le NAS ne s'éteint jamais - il est toujours accessible, de partout. Il rentre en "hibernation" quand il n'a plus rien à faire pour faire moins de bruit (un léger bruit de ventilateur est audible quand il est "en action") et économiser le courant, mais se réveille à la moindre requête, en provenance du salon ou de l'autre bout de la planète.

PS : Pour finir sur une note un peu critique (et car sinon certains risqueraient de croire que j'ai été payé par Synology pour écrire cet article), j'ai un petit grief à reprocher à ce NAS.
L'indexation des fichiers (que fait-elle exactement d'ailleurs, mystère...), est très lente.
Des heures, des jours même avant que les fichiers ne soient visible en DLNA ou sur les interfaces mobiles, alors que pourtant les fichiers ont bien été copiés et sont accessibles en direct d'un PC...
J'ai même d'ailleurs à l'heure où j'écris ces lignes un problème d'accès à certaines vidéos (pourtant toutes exactement du même format) à partir de la PS4, alors que le téléviseur les lit sans problèmes...Rendez-vous ici pour la suite, et d'autres "tests" !

Vous trouverez ici un tuto pour corriger les problèmes de connexion au NAS de Windows 10...
Et oui, grâce à Micro$oft, on doit soi-même patcher le système ! Cool, non ? ;-)